Superbe mais bien trop fade

La troisième mouture de la licence «Crysis», attendue comme le Messie, se révèle beau mais creux.Ce jeu de tir à la première personne futuriste est à l’image d’une starlette de téléréalité: diablement beau et séduisant au premier abord, il se révèle finalement fade et inintéressant. Dommage, car le gameplay et les graphismes sont de première qualité.

Equipé de sa nanocombinaison surpuissante, le héros se balade dans les ruines de New York et sa mission consiste à détruire le bouclier énergétique qui la recouvre afin de la libérer. En chemin, il va massacrer sans verser une goutte de sueur des hordes d’ennemis lors de combats bien trop déséquilibrés. Ses capacités telles que l’invisibilité, la régénération ou une résistance accrue aux tirs adverses le rendent presque invulnérable. Et c’est sans compter avec un arsenal qui ferait pâlir Chuck Norris, dont un arc qui fait des merveilles sans alerter les (futures) victimes environnantes. Bien trop facile.

En outre, l’affaire se conclut en quelques heures seulement. En effet, la campagne solo réussit à être encore plus courte que celles proposées dans la licence «Call of Duty». Et ce n’est pas le mode multijoueur qui risque de changer la donne. Se battre avec au milieu de rivaux invisibles est un peu déroutant.

«20 minutes» vous offre 4 exemplaires de ce jeu:

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