
Le smartphone est un ordi
«Si les utilisateurs d'ordinateurs ont le réflexe de protéger leur machine avec des antivirus, lorsqu'il s'agit de leur smartphone, ils n'y pensent pas, remarque Stefan Wesche. Pourtant ce sont de véritables ordinateurs de poche, dont les données intéressent beaucoup les pirates». Les mobinautes font face aux mêmes menaces que sur les ordinateurs, à savoir le risque de contracter un virus placés sur un site douteux, une plateforme de jeu en ligne, un site porno ou même sur un moteur de recherche bien établi comme Google. Des cas qui avaient été mis en évidence lors d'une récente étude de l'équipementier Cisco faite pour les ordinateurs.
Android visé
Si sur les ordinateurs, les pirates ont toujours privilégié sévir sur Windows, sur mobiles ils font leur beurre sous la plateforme Android. Avec 70% de parts de marché, c'est tout naturellement le système de Google qui est le plus touché par les malwares. Ainsi, selon les estimations de Symantec, on est passé de 2600 applications vérolées en janvier 2012 à 150'000 une année plus tard, soit 58 fois plus en une année seulement. Une situation provoquée par la variété de boutiques d'applications disponibles pour Android, sur lesquelles est absent un système de contrôle de sécurité, contrairement à la «boutique officielle» Google Play qui a introduit des degrés de sécurité, explique l'expert. Et dans le domaine de la production des ces malwares, la Chine, la Russie et le Japon se montrent très actifs, selon les analyses de Symantec.
D'autres parasites ciblés
De son côté, l'éditeur antivirus se positionne aussi avec des solutions pour lutter contre la publicité agressive. Elle a récemment mis à disposition Norton Spot, sa solution gratuite de détection de ce type de pollution sous Android.
0 comments:
Post a Comment