
Les vingt premières gares qui cette année déjà bénéficieront d'un accès gratuit se situent toutes dans des villes moyennes. Dans les gares principales, les usagers devront patienter au moins jusqu'à l'été 2014, le temps que prennent fin les contrats qui lient les CFF à Swisscom, indique le Tages-Anzeiger dans son édition de jeudi.
Au-delà, les CFF ne pensent pas prolonger leur collaboration avec Swisscom. Contacté par 24heures, Carsten Roetz, porte-parole de Swisscom, confirme: «les CFF vont poursuivre la construction du nouveau réseau Wifi sans nous».
Le nom de l'entreprise qui exploitera ces réseaux à l'avenir n'est pas encore connu. «Des négociations sont en cours», indiquent les CFF sans autre commentaire. Au-delà de juillet 2014, «la question de la couverture PWLAN (Wifi) des gares actuellement desservies par nos soins reste ouverte», nuance toutefois Carsten Roetz.
Télécharger avant d'entrer son train
Quoi qu'il en soit, les CFF espèrent que les Wifi gratuits dans les gares inciteront les usagers à télécharger films et dossiers sur leurs tablettes et ordinateurs avant de monter dans le train. Cela permettrait de remédier à la saturation des systèmes d'accès à Internet une fois les voitures en marche.
En contrepartie, il n'y aura plus de réseaux Wifi dans les trains. «Après des analyses détaillées, nous avons décidé de renoncer à équiper les nouveaux trains qui circuleront en Suisse de la technologie WLAN au profit des répéteurs combinés aux antennes le long des lignes», confirme Patricia Claivaz.
Pas de réseau Wifi dans les nouveaux trains
«Nos clients souhaitent surfer et télécharger des données et, par rapport aux répéteurs, le WLAN n’amenait pas la qualité attendue», ajoute la porte-parole des CFF. Autrement dit, installé dans un train, un réseau Wifi ne permet pas de surfer plus rapidement qu'une connexion aux réseaux de téléphonie mobile.
L'accès aux réseaux 3G et 4G/LTE depuis les trains va en revanche être amélioré, avec l'installation généralisé d'antennes et «répéteurs » permettant de percer la cage de Faraday que forment les wagons.
Comme les CFF n'entendent pas supporter seuls les coûts liés à ces installations, les principaux opérateurs de communication mobile ont formé deux consortiums, InTraincom et InTunnelcom, histoire de se partager la facture.
Les coûts des «répéteurs» sont ainsi assumés conjointement par Swisscom, Orange et Sunrise, tandis que les CFF prennent en charge les coûts des transformations. Les travaux d'adaptation ont déjà commencé. Selon Carsten Roetz, l'extension à la 3G des voitures CFF devrait être achevée «d'ici la fin 2015». (Newsnet)
Créé: 21.02.2013, 13h04
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