
Parallèlement à Megabox, le projet d’iTunes alternatif, les contours du nouveau MegaUpload prennent forme. Dans une série de tweets, Kim a invité cette semaine les développeurs à prendre contact avec lui pour accéder à l’API (l’interface de programmation d’applications) de la future plate-forme et l’étoffer de nouveaux services.
Au menu: un système de partage de fichiers (upload et téléchargement), mais aussi une messagerie, de la téléphonie VOIP et des applications vidéo. Tous les échanges seront «illimités» et cryptés, garantissant ainsi une «confidentialité totale», assure Kim Dotcom.
Mégalo?
Poursuivi par le FBI pour la présence de serveurs aux Etats-Unis, le fondateur de MegaUpload se garde bien cette fois-ci d’associer les «hébergeurs américains» à son projet. Ceux-ci ne pourront pas connecter leurs serveurs et leur bande passante au nouveau réseau.
Les tweets de Kim Dotcom ne sont pas clairs sur ce point. Qu’entend-il par «hôtes»? Les utilisateurs eux-mêmes, comme dans un réseau P2P? Ou des serveurs physiques, gérés en privé ou par des entreprises?
Une chose est sûre, notre homme maîtrise sa communication et fait monter la pression. Mais l’entrepreneur allemand autoproclamé champion de l’internet libre agace aussi une partie des internautes. Pour eux, le préfixe Mega- évoque avant tout la mégalomanie du personnage qui ne contribue pas de manière constructive au débat sur le partage et le droit d’auteur.
(Newsnet)
Créé: 30.08.2012, 16h38
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