Flambeur peu scrupuleux mis à pied par Google

Tim Sabre menait la grande vie en promettant à ses clients d'apparaître dans les premiers résultats du moteur de recherche. Mais ses clients mécontents ont eu sa tête.A l'aide de sa société «Publicity Monster», l'Australien de 39 ans garantissait à ses clients au moins la septième place sur Google Place, avec le mot clé de leur choix. Timothy Sabre maîtrisait l'art de l'auto-promotion en exhibant son train de vie d'enfer et en affirmant avoir géré la page Facebook du premier ministre australien Kevin Rudd, information démentie par l'intéressé.

Le flambeur se vantait aussi d'avoir élucidé les secrets de l'algorithme. Au sommet de son «art», il se faisait 50'000 francs par semaine, selon ses anciens employés. Quand sa société n'arrivait pas obtenir les positions escomptées sur Google, il faisait passer la pilule à ses clients en les obtenant avec un autre mot-clé beaucoup plus facile à faire monter dans la hiérarchie. «Je ne suis pas une sorte de monstre, pardonnez-moi le jeu de mots (ndlr en référence au nom de sa société), je traite vraiment bien mes clients. Nous sommes sous pression parce que nous voulons offrir un très bon produit à nos clients.»

Mais à force de clients mécontents et d'une centaine de poursuites en justice, la société a perdu son accréditation «certifiés Google AdWords» pour violation des règles générales. Ces dernières interdisent notamment aux accrédités de garantir des positionnements en tête de Google ou de garantir des pubs qui apparaissent tout le temps sur le moteur de recherche.