Bienvenue dans le monde barré de Tiny Tina

En résumé, dans «Tiny Tinas Assault on Dragon Keep», il faut sauver la reine d'un royaume quelconque, enlevée par un terrible sorcier, à coups de pétoires. Cette transposition dans un univers peuplé de dragons, de nains, de golem, squelettes et autres créatures de type heroic fantasy tient la route grâce à des graphismes colorés et des horizons de toute beauté. Et les nombreux clins d'oeil moqueurs au jeu culte «Dark Souls» contribuent à maintenir l'ambiance délurée du titre. Par exemple, une mission annexe consiste à aider un joueur (virtuel) au bout du rouleau, car il est mort plus de 80 fois en essayant de la réussir. Une petite vanne qui devrait faire son petit effet aux personnes concernées.
Mais tout ne va pas pour le mieux dans le royaume de Tiny Tina. Les récompenses ramassées après des affrontements épiques ne servent souvent qu'à être vendues pour augmenter un compte en banque déjà bien garni. Ce problème perdure depuis la sortie de «Borderlands 2». La seule manière pour obtenir de bons accessoires restent encore et toujours les fameuses clés en or, distribuées avec parcimonie sur les comptes Twitter et Facebook dédiés au jeu, qui servent à ouvrir le coffre doré situé à Sanctuary. Autre point négatif: il n'est pas rare d'être freiné voire bloqué par les éléments du décor. Mais cela se produit plutôt rarement.
Entre l'humour déjanté de l'histoire, la solidité d'un gameplay éprouvé et la beauté des graphismes, les possesseurs de «Borderlands 2» auraient tort de faire la fine bouche sur environ dix heures de franche rigolade et d'âpres batailles.
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