
Attendons pour voir! C’est la réponse de la majorité qui a tout de même gardé le texte sous le coude pour faire pression en attendant que les opérateurs proposent des solutions techniques. Le Conseil des Etats demande également par voie de postulat un nouveau rapport au Conseil fédéral sur les frais d’itinérance (romaning!).
A gauche, c’est la colère. «Si la droite est d’accord sur la nécessité d’agir qu’elle manifeste sa volonté par l’action. En fait, les sénateurs bourgeois n’ont pas eu le courage de montrer qu’ils sont opposés à une réglementation et font tout pour gagner du temps», tempête la sénatrice vaudoise Géraldine Savary.
Attendre les solutions techniques
Le ton est plus apaisé à droite. Urs Schwaller, conseiller aux Etats fribourgeois PDC: «Je me suis laissé convaincre. J’étais prêt à soutenir la motion, mais on nous dit que cela ira plus vite sans elle. Car elle nécessiterait l’élaboration d’une loi et devrait donc passer à nouveau devant les Chambres fédérales. On nous assure que les solutions techniques existent et seront rapidement mises en service.»
Une promesse qui ne convainc pas Géraldine Savary. «Il paraît que les opérateurs pourraient activer une technologie qui permet de se connecter aux opérateurs locaux quand nous sommes à l’étranger. Mais cela ne concernera que le transfert des données, la téléphonie mobile restera encore trois à quatre fois plus cher.»
Les Suisses payent trop!
«Encore une fois, nous avons le même objectif. Moi aussi je m’énerve chaque fois que je dois payer des sommes colossales quand je vais à l’étranger. Si les opérateurs n’agissent pas rapidement, d’ici là fin de l’année, nous pourrons toujours ressortir la motion», plaide Urs Schwaller.
D’ailleurs une deuxième motion, qui demande également un plafonnement tarifaire pour le bien du porte-monnaie des consommateurs, vient d’être largement acceptée par le Conseil national. Affaire à suivre…
«Il faudra bien trouver une solution pour que cela cesse. Nous avons deux rapports du Conseil fédéral sur la table – l’un de 2009 et un complément en 2012 – qui disent noir sur blanc qu’il y a un problème et que les consommateurs suisses payent trop. Alors pourquoi tergiverser?», conclut Géraldine Savary. (Newsnet)
Créé: 19.03.2013, 14h23
0 comments:
Post a Comment