
Dans le milieu du showbusiness on appelle cela un come-back. La star sur le retour? C’est le BlackBerry, smartphone autrefois adulé avant qu’iPhone et Samsung Galaxy, formidables jouets connectés, le ringardise. En 2013, la marque lance deux groseilles toutes fraîches: le Z10 et le Q10... Une partie de quitte ou double pour son fabricant canadien.
-> Z10, Q10, quelles différences?
Le premier est tout tactile. Le second conserve le clavier physique qui a fait la réputation de l’appareil. Histoire aussi de rassurer le noyau dur des fidèles de la marque.
-> BlackBerry, mobile black & white
Des lignes souples et minimalistes, deux couleurs et zéro fantaisie: un BlackBerry, c’est blanc ou noir. Un point, c’est marre. Et, en ce qui concerne le Z10, ça ressemble un poil à l’iPhone 5.
-> Un BB10 dans le moteur
Comme Apple et son système d’exploitation maison iOS, BlackBerry tourne sous son propre logiciel. Tout nouveau, tout beau, le BB10 – c’est son nom – doit refiler un coup de jeune à un moteur qui avait fait son temps. Problème: BB n’est pas compatible avec le système d’Apple (ce qui n’est pas un scoop). Et s’il parle bien Android – le langage des smartphones Samsung, HTC et compagnie –, c’est moyennant un kit de développement. D’où la promesse de BlackBerry d’afficher 100 000 applications à son catalogue à la sortie de son appareil. On reste quand même loin derrière les millions de l’App Store et de l’Android Market. Cela dit, on n’a pas non plus besoin d’avoir 5000 applications différentes pour jouer à la roulette à blagues.
-> Son prix?
Mystère. En précommande chez Swisscom, on annonce le Z10 et le Q10 aux alentours de 700 francs hors abonnement. Date de sortie prévue: début mars.
-> On craque, ou pas?
Plutôt douée pour la photo et la vidéo, toujours calée en matière de messagerie instantanée et de solution professionnelle (les deux points forts de la marque), dotée d’un écran LCD HD très lumineux mais pas immense, d’un navigateur internet compatible avec Flash (chic!) et d’une batterie amovible (rechic!), la nouvelle gamme BlackBerry cherche absolument à reséduire son public. Entre Apple qui tourne en rond (l’iPhone 5, franchement...) et le Galaxy S III de Samsung, la groseille peut vraiment faire valoir ses atouts. Allez, on craque.
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