Le cliché d’une figurine publié sur Facebook a provoqué la perquisition d’un appartement. L’arme n’était pourtant que factice.Ian Driscoll en rit encore. Ce Britannique de 43 ans, habitant à Tewkesbury, n’imaginait pas qu’il allait passer pour un terroriste en publiant une photo sur son profil Facebook. Cinq agents de police, dont deux armés de mitraillettes, ont débarqué chez lui à la ¬suite de la mise en ligne d’un cliché. La raison? Un citoyen a alerté les forces de l’ordre après avoir remarqué la présence d’un mortier sur l’image montrant une figurine. «Je ne peux pas croire que quelqu’un ait cru qu’il s’agissait d’un vrai modèle», explique Ian Driscoll au «Daily Mail». «C’est minuscule et on voit clairement qu’il s’agit d’un jouet. Je ne peux pas arrêter de rire. C’est hilarant», raconte l’homme qui dit avoir publié l’image de la figurine sur le réseau social «pour rigoler», car elle lui ressemble. Il n’avait même pas remarqué le mortier à l’arrière-plan.
«Les policiers m’ont brandi leur mandat de perquisition et ont dit que j’avais de la chance qu’ils n’aient pas eu besoin de défoncer la porte», narre-t-il encore. Mais après avoir inspecté le mortier, les agents plutôt embarrassés ont été contraints de s’excuser, avant de bien rire de l’intervention avec lui. «Nous sommes sûrs que la communauté aurait préféré que nous ayons agi rapidement à la suite d’informations de cette nature, au cas où il s’était agi d’une véritable arme», a déclaré quant à elle la porte-parole de la police.
En janvier, en Suède, une unité d’intervention avait débarqué chez un groupe d’adolescents, à la suite d’une fusillade... intervenue dans le jeu «Call of Duty».
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