Le président exécutif de Google est revenu sur les différends qui opposent le géant du web à la société informatique Apple.«C'est très curieux qu'Apple poursuive nos partenaires et pas Google directement.» C'est en ces termes qu'Eric
Schmidt, président exécutif de Google, a évoqué les relations qu'entretiennent sa société et celle de Cupertino, dans une récente interview accordée au «Wall Street Journal». «C'est une relation en va et vient. Évidemment, nous aurions préféré quils continuent à utiliser nos cartes. Ils ont écarté l'application YouTube de l'écran daccueil [de l'iPhone et de l'iPad]. Je ne sais pas très bien pourquoi ils ont fait ça», déclare-t-il au journal. «La presse se plaît à décrire cela comme une bataille entre adolescents du genre 'J'ai une arme, tu as une arme, qui va tirer en premier?' La manière adulte de gérer une entreprise et de le faire plutôt comme on dirige des pays. Ceux-ci ont des différends, mais ils continuent d'effectuer de gros échanges entre eux. Ils ne se lancent pas des bombes les uns sur les autres». Et d'ajouter, «Je pense que Tim [Cook] et Larry [Page], les successeurs de Steve [Jobs] et moi-même en quelque sorte, comprennent ce type de modèle. Quand ils se rencontrent avec leurs équipes, ils ont une longue liste de sujets à discuter.»
«La bataille va continuer»
Quant à la guerre des brevets entre les deux sociétés, «cela va continuer un moment», estime-t-il, et cela va surtout pénaliser les petites start-up. Eric Schmidt, qui a par ailleurs siégé au Conseil d'administration d'Apple de 2006 à 2009, donne l'exemple d'Andy Rubin, le cofondateur de l'OS mobile Android: «Il est en train de développer une nouvelle version de Danger [la plateforme mobile créée avant Android]. Comment va-t-elle ou va-t-il obtenir la couverture en matière de brevets nécessaire pour proposer la première version de leur produit? C'est ça la vraie conséquence de cette guerre».
Par ailleurs, le président exécutif a rappelé qu'il ne briguait pas une place au sein de l'administration d'Obama, après des bruits de couloir faisant état d'une offre de poste de secrétaire du Trésor des États-Unis. «Je l'ai déjà dit et je le répète encore une fois, Google est ma maison. Je nai aucun intérêt à travailler pour le gouvernement fédéral».
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